A
lire certains commentaires concernant le col de Joux-Plane sur les
forums, on est vite envahi d'une certaine appréhension car les
superlatifs vont bon train.
« Très
dur » « Très irrégulier » « pentes
terribles » « 2 derniers kilomètres
interminables »
Le
21 juillet je suis donc allé escalader ce col après avoir visionner
comme d'habitude le graphique :
A
voir le profil ça fout un peu les jetons mais sans plus car j'ai un
bon entraînement au seuil et j'ai fait Bisanne par Villard sur Doron
la semaine précédente sans difficulté à part dans les 2 dernières
bornes.
Je
conseille un départ de Taninges pour l 'échauffement ( 11KM )
et le parking au bord du torrent est ombragé et agrémenté d'un
bassin d'eau potable et fraîche.
La
route mène directement au pied du col de Joux-Plane, au panneau dans
Samoëns c'est le virage à gauche et l'attaque des premiers
pourcentages assez forts dés le début.
Je
trouve rapidement un bon rythme, comme à mon habitude en vélocité
sur un 34*26 un peu sous le seuil avec une bonne amplitude
respiratoire, la portion indiquée à 12,5 ne dure pas très
longtemps et se passe en danseuse, une partie tranquille ça permet
de tomber quelques dents puis à nouveau 2 km au dessus de 8 %
et hop à nouveau une portion à faible pourcentage ( la dernière ),
à part ça je ne trouve pas que la pente est si irrégulière.
Chemin
faisant me voilà rapidement à mi-col où je trouve la portion la
plus dure, dans les 10,8 % indiqués il y a bien quelques
centaines de mètres à pas loin de 14 % que je passe en 34*28,
de peur que ça dure, je lève un peu le pied.
les
5 derniers kilomètres se passent sans encombre, 2 cyclos bien
musclés me passent et m'invitent à prendre la roue, je continu à
ma cadence, aux sensations car j'ai viré depuis quelques années
cardio, et capteur de tours ( ce dernier étant pourtant bien utile )
après les avoir utilisés pendant au moins 20 ans.
Un
bref passage dans les bois puis les 2 derniers Km à découverts,
j'aperçois le restaurant au sommet, je me sens bien j'accélère un
peu et je me fais plaisir par un petit sprint dans les 100 derniers
mètres, je passe la pancarte Col de Joux-Plane 1700M.
Que
c'est beau la nature en été ! Petit lac de montagne, troupeaux
avec tintamarre de cloches dans les alpages,la vue est magnifique sur
le massif du Mont-Blanc, quel spectacle de plein air.
Je
pousse jusqu'au col de Ranfolly et ensuite demi-tour car mon épouse
m'attend à Samoëns pour un petit resto, à peine passé le sommet
de Joux-Plane pour attaquer la descente je dépanne un cyclo qui a un
rayon cassé sur sa roue arrière et la jante touche les patins de
chaque cotés, heureusement j'ai toujours une clé alen avec moi, il
desserre le câble afin de libérer au maximum l'étrier, je pense
qu'il a dû galérer pour descendre.
Conclusion :
Le col de Joux-Plane souvent emprunté par le Tour de France
lorsqu'une étape arrive à Morzine présente des pentes ardues, il
conviendra de disposer d'une bonne condition physique et bien sûr
des braquets adéquats, personnellement j'ai trouvé la portion à mi-pente très difficile, ceux qui arriveront au pied déjà bien
entamés sauront à quoi s 'attendre.
Peu d'ombre dans la montée même le matin, l'état de la route est bon à
moyen, la circulation automobile n'y est pas très intense mais
néanmoins bien présente ce qui appelle à la prudence lors de la
descente.
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